top of page

a) le phénomène de la déforestation

La déforestation est le phénomène de régression des surfaces couvertes de forêt. Elle résulte des actions de déboisement puis de défrichement, liées à l'extension des terres agricoles, l’urbanisation et d'une exploitation excessive de certaines essences forestières pour les industries papetières ou menuisières. Actuellement on estime que 13 millions d’hectare de forêts disparaissent chaque année, soit l’équivalent d’un terrain de football toutes les secondes ou encore de 86 % de la forêt française qui disparaît chaque année. Dans le cas de cette partie, nous nous intéresserons aux conséquences que produirait une déforestation intensive sur la Foret du Mont Aigoual situé dans le sud du Massif central, à la limite entre le Gard et la Lozère.

 

 

 

 

 

 

Le premiers effets néfastes est la disparition d’habitats naturels pour la faune et la flore. En effet les espèces animales et végétales concernées sont fragilisées, voire meme disparaître si les ressources disponibles ne sont plus suffisantes. Des extinctions des espèces (causer par fragmentations des habitats) peuvent avoir lieu et ainsi la déforestation pourrait causer la disparition des deux tiers de la biodiversité mondiale.

Les glissements de terrains sont aussi un effets néfastes que nous pouvons souligner. Les glissements de terrains sont des phénomènes géologiques liés à différents facteurs. En effet, la forêt du Mont Aigoual se trouvant dans le massif central , elle est exposée à d’importantes pentes. Ainsi une déforestation intensive ou non gérée de manière durable, favoriserait une importante diminution du maintien de la terre car Le recul des forêts (surtout sur les pentes) favorise les glissements de terrains, avalanches et coulées de boues. Le lessivage des sols par les pluies n’est plus freine par la végétation, la pluie emporte donc l’humus et met à nu la roche mère. Outre les conséquences écologiques sur la flore essentiellement (absence de sol adéquat), les conséquences peuvent être également humaines avec l’augmentation des inondations en cas de fortes pluies. Les forêts permettent de retenir une partie de l’eau de pluie qu’elles vont intercepter ou permettre l’infiltration dans les nappes phréatiques, permettant ainsi à ces dernières de se recharger. Une déforestation trop importante entraîne une érosion fatale aux cultures. En plus de la déforestation, l’érosion et la désertification peuvent  fortement amputé le potentiel de production des terres.

La disparition des forêts alluviales, qui jouent un rôle de filtre entre le milieu terrestre et les rivières, supprime un moyen naturel d’épuration des eaux, notamment vis-à-vis des nitrates. Une épaisseur de 30 mètres de forêt alluviale, par exemple, suffit en effet à empêcher la quasi-totalité des nitrates d’atteindre les eaux de la rivière.

Les arbres contribuent plus que le reste de la flore au phénomène d'évapotranspiration, ce qui influence la pluviométrie. La déforestation provoque ainsi une modification du climat à l'échelle mondiale aussi bien qu'à l'échelle locale.

La végétation est une source de carbone très importante, puisqu’on estime que 40% du carbone terrestre y est stocké. Cela signifie par conséquent que la déforestation libère donc dans l’atmosphère tout le carbone originellement stocké. L’augmentation du taux de carbone dans l’atmosphère engendrera par conséquent une augmentation de l’effet de serre, et donc du réchauffement climatique. Une évaluation du FAO montre que la destruction des forêts ne fait qu'ajouter près de 2 milliards de tonnes de carbone à l'atmosphère chaque année.

 

Nous avons ainsi pu observer, que les conséquences de cette déforestation sont nombreuses. Il est nécessaire de limiter ce déboisement pour espérer remédier à ces préoccupations futures. Avec ces différents types d’érosions on assistera dans le futur à une désertification de notre écosystème. La désertification est un phénomène naturel, mais le plus souvent l’Homme en est la cause, ce qui produit une aridification des sols due à une dégradation des terres. Dans notre cas, l’érosion sera la principale cause, avec les glissements de terrains énoncés plus tôt. En effet, c’est deux facteurs vont contribuer à l’appauvrissement de la terre en humus, et ainsi plus aucun végétaux ne pourront pousser.

L'humus peut se définir comme l’ensemble des matières organiques décomposées (organique = contenant du carbone, souvent issu d'organismes vivants) présentes dans le sol, sous forme plus ou moins élaborée. En pratique, l’humus est une matière noire, grumeleuse, humide au toucher ; il se trouve essentiellement près de la surface du sol. Un sol riche en humus, ou sol humifère, est donc généralement de couleur foncée, frais, riche et meuble.

L'humus est présent dans l'horizon le plus proche de la surface

(horizon O sur le schéma ci-contre).

Lorsque l'on descend dans les strates, les matières organiques se font plus rares

(horizon A : matières organiques mêlées à des matières minérales),

puis disparaissent au profit d'éléments minéraux (horizon B),

puis de la roche mère peu altérée (horizon C).

 

 

 

Conserver cet équilibre est primordial : si la structure est désorganisée, le sol perd de sa fertilité.

bottom of page